mercredi 7 décembre 2011

Nueva York, 1988 - reflexionando sobre espacios urbanos y bancos públicos

Comparto con ustedes esta pequeña joyita en video, hecha por William H. Whyte y su grupo de estudios de sociologia urbana. Ellos reflexionaban sobre el uso del espacio público y sobre los bancos públicos en el Nueva York de los años 1980s. Sorprendente descubrir las semejanzas con lo que ocurre hoy en otras ciudades del planeta, incluidas Marsella y Lima.
(*) infelizmente no hay subtítulos, pero las imágenes son bastante elocuentes.


New York, 1988 - petite réflexion sur l'espace urbain et les bancs public
Je partage avec vous ce petit bijou vidéo faite par William H. Whyte et son groupe d'études en sociologie urbaine. Ils réfléchissaient sur l'usage de l'espace public, et notamment sur les bancs publics à New York dans les années 1980s. C'est étonnant de voir les ressemblances avec ce qu'arrive aujourd'hui dans d'autres villes de la planète y comprises Marseille et Lima.
(*) malheureusement pas de sous-titres, mais les images sont assez éloquentes.

William H. Whyte - Social Life of Small Urban Places from Robin van Emden on Vimeo.

mardi 22 novembre 2011

Made in Belsunce - Une petite vidéo souvenir, Un video para recordar.

Un pequeño video sobre nuestra acción artística en el barrio de Belsunce (Marsella, Francia). Bancos públicos hechos a mano de cartón reciclado del mismo barrio, para una alameda en un barrio popular y céntrico donde, al igual que en otras ciudades de Francia, los bancos públicos son absurdamente eliminados, o simplemente borrados de los planes de renovación urbana.

Une petite vidéo qui retrace en partie l'expérience de notre intervention artistique pendant une semaine dans le cours Belsunce, en plein centre de Marseille en mai 2009. Des bancs publics fabriqués en carton recyclé (du même quartier) et placés sur un axe principale de Marseille qui manque cruellement (et étrangement?) de bancs publics. Pour plus d'info sur cette expérience, contactez elotrolugar@yahoo.fr.

La vidéo est sous-titrée en espagnol, pour nos amis hispanophones du Pérou et du monde.

Made in Belsunce - Marseille 18 - 24 mai 2009.

MADE IN BELSUNCE, arte in situ, Marsella - mayo 2009 from El otro lugar/ L'autre lieu on Vimeo.

Otro videito de una entrevista hecha por una Web TV marsellesa, durante nuestra intervencion "Made in Belsunce". Une autre petite vidéo d'un entretien fait par une Web TV marseillaise pendant notre intervention "Made in Belsunce"
Made in Belsunce par reseaumarseillais

lundi 3 mai 2010

CINE DE CARTON, UN TALLER EN EL PERU

De a verdad y de a mentira, un taller de cine en Peru from Elotrolugar on Vimeo.




De a verdad y de a mentira
, es un taller de arte y cine que se llevó a cabo en Lima, Perú en marzo de 2010, con niños de 7 a 13 años en el distrito de Villa el Salvador. Inspirado de una experiencia francesa (*), el taller fue propuesto y dirigido por Maritza Fuentes de la asociación franco-peruana El otro lugar/ L'autre lieu, con la colaboracion de Boris Nicot y Sandra Jacq. El objetivo central de esta experiencia fue estimular la reflexión sobre las imágenes audiovisuales, crear con los niños las herramientas necesarias para filmar una película, para luego vivir con ellos la experiencia de un "verdadero rodaje". Cámaras, micrófonos, booms, audífonos y grabadoras de cine fueron fabricadas por cada niño con cajas y tubos de cartón. De este modo, los niños descubrieron por sí mismos los entretelones propios de la fabricación de una película, asumiendo durante el rodaje diversos roles. Este taller se realizó en la Casa cultural del grupo teatral Arena y Esteras, sin cuya complicidad y apoyo no hubiera sido posible. Este video es una huella de esta experiencia.

Si desea mayor información, escríbanos a elotrolugar@yahoo.fr



(*) De a verdad y de a mentira es una adaptación peruana hecha por Maritza Fuentes del taller "Le vrai, le faux,la vidéo" creado en 2006 por Boris Nicot y Marion Abeille en Francia.


CARTON ET CINEMA, UN ATELIER AU PEROU


De a verdad y de a mentira est un atelier d'arts plastiques et cinéma qui s'est tenu à Lima, Pérou en mars 2010, avec des enfants entre 7 et 13 ans, dans le quartier de Villa El Salvador. Inspiré d'une expérience française(*), l'atelier fut proposé et dirigé par Maritza Fuentes, de l'association Franco-Peruvienne El otro lugar/ L'autre lieu, avec la collaboration de Boris Nicot et Sandra Jacq.
Suscitant la réflexion à partir des images audiovisuelles, l'atelier a pour objectif de créer avec les enfants les outils nécessaires à la réalisation d'un film, pour ensuite vivre avec eux l'expérience d'un "vrai tournage". Caméras, microphones, perches et casques, enregistreurs ont été fabriqués par chaque enfant à partir de boîtes et de tubes en carton récupéré. De cette manière, les enfants ont découvert par eux-mêmes les coulisses de la fabrication d'un film, assumant différents rôles et fonctions durant le tournage.
Cet atelier a pris place dans la maison culturelle de la troupe théâtrale Arena y Esteras, bénéficiant de la complicité et de l'appui du groupe. Cette vidéo est une trace de cette expérience.

Si vous souhaitez plus d'information, écrivez-nous à elotrolugar@yahoo.fr

(*) De a verdad y de a mentira est une adaptation péruvienne faite par Maritza Fuentes de l'atelier "Le vrai, le faux, la vidéo" crée en 2006 par Boris Nicot et Marion Abeille en France.

jeudi 21 mai 2009

Made in Belsunce : les bancs publics en carton sont là!! Cours Belsunce, Marseille du 18 au 24 mai

Après plusieurs mois de préparation, nous avons commencé depuis ce lundi 18 mai, notre intervention sur le Cours Belsunce, à Marseille, avec les bancs publics que nous avons fabriqué à la main avec du carton récupéré dans le quartier. Dès le premier instant, ils ont été accueillis par tous les passants et habitués du quartier, très chaleureusement. Ils sont tout le temps, de midi à 19 heures (on les enlève le soir) occupés à 100%.

Beaucoup nous félicitent et nous remercient d'offrir, enfin, un lieu de détente, de repos, accessible à tous. Peut-être est-ce un début pour changer l'espace public de notre ville ?

Merci, à tous ceux qui sont venus les voir et les essayer, de vos réponses et vos réactions encourageantes!

Maritza Fuentes C.
Coordinatrice - Made in Belsunce


Voici quelques images... et le texte que nous avons distribué aux passants de Belsunce pendant cette intervention.


Mais... sont-ils restés vides? Pas plus qu'une minute!!


































































































MADE IN BELSUNCE
Des bancs publics en carton pour tous
Une intervention artistique de El otro lugar/ L’autre lieu
Cours Belsunce, Marseille - du 18 au 24 mai 2009.


Ces bancs publics ont été conçus et construits collectivement par un groupe de volontaires avec du carton récupéré dans le quartier de Belsunce, à l’ initiative de l’association El otro lugar/ L’autre lieu.

Nous avons construit ces bancs pour offrir aux passants de Belsunce un lieu pour s'asseoir, une place confortable pour bavarder, rêvasser, ou tout simplement, se reposer et regarder les autres passants. Vous pouvez les transformer, à votre guise, en lieu de détente, de contemplation, de rendez-vous, de lecture, de grignotage, d’écoute, de pensée ou de dialogue.

Comme vous l’aurez remarqué, les bancs publics sont un mobilier en voie d’extinction dans le centre-ville. Pourtant, ils sont des objets d’accueil, de gratuité, de convivialité, de repos, une halte dans la ville accesible à tous. Avec ces bancs en carton fait à la main, nous voulons affirmer une autre idée de l’espace public.

Ils seront là pour nous tous pendant une semaine, tous les après-midi, sauf en cas de pluie ou d’orage ! De jour en jour, des rencontres et des actions se dérouleront autour des bancs et nous serons à l’écoute des vos réactions et commentaires.

Prenez, donc, le temps de vous asseoir!


Association El otro lugar/ L’autre lieu

Marseille, mai 2009.

Pour plus d’information elotrolugar@yahoo.fr

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Et si vous êtes comme nous, un inconditionnel des bancs publics, nous vous conseillons de visiter http://bancspublics.canalblog.com/
On y parle aussi de nos bancs!

mardi 27 janvier 2009

Le 18 janvier : Art et agitation, de La Paz à Marseille... visite de Maria Galindo

































María Galindo est une artiste de performance, réalisatrice et agitatrice politique féministe à la tête du collectif Mujeres Creando (Femmes en train de créer…) de la Bolivie. Dans ce collectif luttent au jour le jour, avec lucidité et main dans la main, des paysannes, des prostituées, des bonnes, des artistes et des femmes en général, contre le racisme, la pauvreté, le machisme, l’homophobie, agissant pour construire une autre société, plus juste, plus égalitaire, plus heureuse à l’opposé du système néoliberal. Mujeres Creando réinvente de nouvelles façons de faire de la politique, de faire de l’art, de penser et agir à partir d’un regard féministe dans la Bolivie d’aujourd’hui ; ce collectif n’épargne pas dans son regard critique, les partis politiques et les leaders de toute tendance, y compris celui du gouvernement actuel Evo Morales.

Mujeres Creando pourrait être décrit aussi comme une structure d’agitation et de création artistique, de réalisation de films, d’actions et d’interventions urbaines, d’élaboration d’une pensée politique critique, d’aide aux femmes en situation précaire. Il compte, depuis quelque temps avec une maison, La virgen de los deseos (La vierge des désirs ), en plein centre de La Paz, qui dans les mots de Maria Galindo pourrait se décrire comme suit :

« Si on était au XVIe siècle, peut-être « La vierge des désirs » serait un couvent, quelle ironie ! Si on était au XIX siècle, elle serait un Quilombo, un lieu d’esclaves fugitives qui se rassemblent pour s’organiser en liberté. »

Maria Galindo
(www.mujerescreando.org)


Le 18 janvier 2009, notre association, El otro lugar/ L'autre lieu, en coordination avec l'Association 360° et même plus, a eu le plaisir de partager un moment avec María et de projeter 4 de ses court-métrages de la série Mamá no melo dijo ("Maman de me l'a pas dit) à La Compagnie (quartier de Belsunce). La novia, la puta, la monja (La mariée, La pute et La nonne) font partie d'une longue série de courts-métrages auto-produits et diffusés à la télé locale, qui portent un regard critique sur la société bolivienne à travers les déambulations urbaines, à La Paz, de ces 3 personnages féminins.

Nous publierons bientôt un entretien réalisé avec Maria Galindo à l'occasion de son passage à Marseille.


Maritza Fuentes – Coordinatrice
Association El otro lugar/ L’autre lieu - Marseille, janvier 200
9.



*Pour plus d'info sur ce collectif d'artistes bolivien, visitez www.mujerescreando.org

mardi 25 novembre 2008

La suite des bancs... en automne - Siguen los bancos, en otoño....brrrr!!





Et finalement, on passe du "cutter" à la scie sauteuse....


Y finalmente, cambiamos las cuchillas por la sierra eléctrica!










vendredi 26 septembre 2008

Otra vez en la red... bancos públicos en Belsunce*, Marsella.




Tras varios meses de silencio virtual, he aquí que retomo la actualización del blog para dar algunas noticias desde Marsella sobre los avances de Ciudades imaginables.
Y para comenzar este semestre aquí en otoño, allá en Perú en primavera (qué envidia), comienzo por resumir una acción de intervención en el espacio público en Belsunce, barrio popular de migrantes variopintos (es mi barrio!) en pleno centro de Marsella.

Para quienes siguen las noticias de lo que pasa en este viejo continente, quizá no será difícil entender las razones de esta intervención.



La Cours Belsunce

A dos pasos del antiguo puerto o "Vieux port", sembrado de edificios señoriales algo destartalados, la "Cours Belsunce" es una amplia y larga alameda semi-peatonal donde se alternan tiendas y edificios residenciales más bien antiguos y destartalados(s. XVIII - XX).


Vista de lejos, uno se imagina esta arteria urbana como el lugar ideal para darse un respiro en pleno corazón de Marsella, un lugar para sentarse a charlar con algun amigo, o comerse un dulce de los que venden en la esquina, darse un beso furtivo de enamorados, leer el periódico o simplemente descansar, mirar a los paseantes. Sin embargo, al recorrer esta alameda, todas estas ideas se esfuman, pues sorprendentemente, aparte de las mesas de los 2 cafés, no hay ningún lugar donde sentarse! ¿No se le habrá ocurrido a nadie una idea tan sencilla como poner bancos públicos?

Pues sí, sin duda, para comenzar, a los obreros jubilados marroquíes, resignados a tomar el sol y charlar de pie formando círculos dispersos entre una y otra esquina, y seguramente también han tenido este deseo todos los vendedores senegaleses que se sientan en el piso, sobre cartones o sillas plegables, para vender sus baratijas en mesitas (igualmente plegables) que de ser necesario, hacen desaparecer en un minuto, el plazo exacto para evitar ser interceptados y multados por los guardias municipales.

De hecho, fue viendo estas escenas que me dije ¿Por qué no puede un gesto artístico hacer realidad, temporalmente, esta idea? La idea de esta intervención, se puede resumir en dos palabras : se trata de colocar bancos públicos móbiles (hechos de cartón recogido en el barrio) a disposición de los pasantes durante una semana, primero para que los disfruten, y segundo para invitarlos, a través de acciones casi invisibles, muy puntuales, a una reflexión sobre este el uso actual y los posibles usos alternativos de este espacio público y sobre el lugar que cada ciudadano, sea cual fuere su origen, ocupa en esta ciudad.

La ausencia de bancos, tengamos por seguro, no es casualidad, ni olvido, sino la manifestación de una política urbana en boga, una política que busca transformar, sobre todo en los barrios populares en pleno centro, el espacio público en un espacio cada vez más "aséptico", donde no hay lugar para quienes no consuman, ni para quienes quieran "cachuelearse" vendiendo, o sencillamente para quienes quisieran sentarse a charlar. Un espacio sin pobres, sin viejos, sin improductivos desempleados, sin SDF (Sin Domicilio Fijo, en francés). Por aquí se transita, y si uno ha de detenerse, pues que sea para mirar una vitrina y comprar, o en todo caso, para consumir en un café. Y sino, !pues que nadie se detenga!
Contra esta idea de un espacio público aséptico, vigilado, teñido de una psicosis de la "seguridad urbana", en un barrio aún popular pero ya en proceso de "gentrificación", y para defender la idea de un espacio público para todos, donde uno puede no sólo transitar, sino también descansar, vivir un momento, imaginar, detenerse sin consumir y sin pagar, convoqué a varios amigos artistas visuales, arquitectos, que rápidamente se transfomaron en cómplices del proyecto, cómplices sin los cuales esta idea de intervenir con bancos quedaría condenada a ser sólo eso, una idea. El desafío ahora es fabricar en poco tiempo (antes del invierno) estos bancos públicos para Belsunce, bancos hechos de la nada, o mejor dicho, del cartón que los comerciantes del barrio tiran a la basura, pero sobre todo de muchas horas de trabajo colectivo! Y en eso estamos desde hace unas semanas, algo sorprendidos, cabe reconocerlo, por el esfuerzo que demanda la fabricación de cada banco, pero seguros, a pesar de ello de que valdrá la pena!

M. Fuentes
(Coordinadora - Ciudades imaginables)



CONSTRUYENDO BANCOS: recoger, transportar, trazar, cortar... y sentarse!!










* Belsunce: barrio que ha acogido desde hace décadas a miles de migrantes llegados a Marsella, primero de Italia y España como obreros,y más tarde, desde los años 1950s del norte y centro de Africa. Hoy viven en él senegaleses, marroquíes, tunisinos, franceses, y gente de todos lados. La Cours Belsunce es el eje central de este barrio, un espacio de circulación, convivencia y encuentro de habitantes de clase media y baja, venidos de medio mundo. Hoy, Belsunce es un barrio donde predomina la presencia maghrebí, con una fuerte actividad comercial sobre todo de mayoristas de ropa, calzado, y algunos bazares donde hay "de todo".